mardi 24 novembre 2009

Peintre du dimanche, même le mardi !

Peindre, c'est me reposer !
Enfin, peu de peinture dans les deux derniers travaux que j'ai entrepris hier et aujourd'hui à la faveur d'un petit surmenage...
Acrylique, taches domestiques, encre, pastel gras et crayons de couleur... et collage. Composite, non ?



Reste plus qu'à encadrer...

dimanche 22 novembre 2009

Oh ! Bashung

Puisque nous ne le verrons jamais chanter les variations sur Marilou. Puisque le fauteuil vide l'attend sur la scène de "l'Homme à Tête de Chou" tous les soirs à Grenoble. Il faudra faire avec la bande son

Une interprétation différente de celle de Gainsbourg. La genèse "Bleu Pétrole" du dernier album de Bashung réside dans cette chanson mythique.


mercredi 18 novembre 2009

Ciel !

Ciel, deux hommes au fond du jardin de Monsieur le Curé ! Et moi qui voulais me retirer en moi-même pour méditer !
Je l'avoue, je ne m'attendais pas à leur présence un peu figée, mais surtout très dissimulée. Ils m'ont fait peur... et puis.... Ils ont été très courtois, finalement.


mercredi 11 novembre 2009

Irma Vep

Ce fut Musidora, la première femme "vamp" du cinéma muet qui créa le personnage




Les Vampires, un film de Louis Feuillade - co-auteur de Fantomas- sortit en 1915. Le film en plusieurs épisodes raconte les aventures d'une bande de criminels qui se sont eux-mêmes baptisés "Les vampires".

Musidora y interprète la femme fatale au regard noir et aux yeux charbonneux. Son nom dans la fiction ? Irma Vep, un anagramme de "vampire"




Quelques secondes en compagnie de Musidora dans le film "sol y sombra" réalisé en 1922. Inquiétante, non ?

En 1996, Olivier Assayas, réalise "Irma Vep" avec Maggie Cheung dans le rôle titre.
Il s'agit d'un hommage au film de Feuillade et à l'actrice Musidora. Dans cette fiction, René Vidal, un réalisateur interprété par Jean-Pierre Léaud, entreprend de mettre en oeuvre une version moderne du film tourné en 1915. Il choisit une actrice qu'il a remarquée dans les films de Kung Fu : Maggie Cheung jouant ainsi son propre rôle... Mais le tournage connaît bien des déboires et le réalisateur devient fou....






Cette image de la femme vêtue d'une combinaison noire qui se glisse furtivement dans les appartements en se faufilant avec souplesse sur les toits des villes est apparue au début du XXème siècle avec la mode des "rats d'hôtels", ces voleuses de bijoux qui firent scandale.

Voici un extrait du film de 1915, avec Musidora, la vraie !


dimanche 1 novembre 2009

Léon Spilliaert

Retour de Bruxelles :
Un brin déçue par l'exposition "Sexties" dont je vous parlerai dans un prochain article, je suis allée rendre visite à mes valeurs sûres au Musée d'Art Moderne.
Léon Spilliaert !
Je l'ai découvert à Ostende en 1996. J'aime son ambiance sombre et inquiétante.
Particulièrement cet autoportrait devant le miroir

Léon Spilliaert, Autoportrait. 1908 ? (encre de Chine, pinceau, crayon de couleur, aquarelle sur papier).


Et puis cette table d'hôte écrasante, dressée pour quels convives ? Ambiance déjà compassée... Quel est donc ce banquet attendu ?
Salle de tables d'hôtes, 1904. (encre de Chine, lavis, pinceau, pastel, aquarelle sur papier).


Jeu des miroirs qui ne renvoient qu'à peine le décor familial...


La cheminée ou La cheminée au vase blanc, 1913. (encre de Chine, lavis, pinceau, pastel sur carton).


Et puis les femmes de Spilliaert !
La dame au chapeau, 1907. (aquarelle, gouache, crayon de couleur sur papier).


La dame dans le train ou La veuve, 1908. (lavis d'encre de Chine noire et brune au pinceau, craie rouge et bleue, gouache bleue sur papier).


Le vent, autour de 1902. (encre de Chine, pinceau, plume sur papier).


Quand j'ai découvert ce peintre, je lisais Stephan Zweig. Ils vont bien ensemble.
Printemps, 1911 (encre de Chine, gouache, pastel sur carton épais)

Femme de pêcheur face au bassin, 1909. (Pastel rehaussé d'aquarelle et d'un lavis d'encre de Chine sur papier).


Un place à part pour "La Baigneuse" et le traitement de la surface de l'eau.

Baigneuse, 1910 (encre de Chine, pastel sur papier).

Les bords de mer du côté d'Ostende : la poésie des lignes implacables
Marine. Plage à marée basse.Vue sur la mer, 1909. Marine verte (Encre de Chine, pinceau, crayon de couleur bleu clair, bleu foncé, brun, rose, aquarelle bleue, gouache bleue, ocre, brune sur papier).

Femme sur la digue, 1907. (crayon, aquarelle, gouache, crayon de couleur sur papier).

La digue, 1909 (lavis d'encre de Chine, pinceau, aquarelle, crayon de couleur sur papier plié collé sur carton).


Galeries royales d'Ostende, 1908. (encre de Chine, lavis, plume, crayon de couleur sur papier).


C'était hier, au musée d'Art Moderne de Bruxelles. Juste à côté, une foule s'entassait dans un musée Magritte exigu.

Du côté de chez Spilliaert, c'était désert.


Pour plus de renseignements voir le site du http://www.fine-arts-museum.be/. Comme vous pouvez en juger par mes légendes bien renseignées, il est très bien fait.