A travers les créations de celui-ci, la Haute-Couture dialogue sans complexe avec l'Art : Cinéma, Littérature, Peinture, Danse... toutes les créations fourmillent de références.
Décryptage :
Silhouettes inspirées venues du fin fond du XVIIIème siècle, plissés antiques revisités par Madeleine Vionnet et catapultés au-delà de l'an 2000.
Petites redingotes cintrées à la taille, épaules saillantes de dandies androgynes et robes mousseuses d'inspiration Directoire...
Emprunts aux corps carénés peuplant les films de science-fiction,
Et , omniprésents, ces visges sans traits...
Le tout servi par une muséographie aussi sobre qu'efficace.
Vite, ça se termine samedi prochain !
3 commentaires:
Peut-on y voir la robe de chaînes de Céline Dion ?
Olivier
C'est à la fois très beau, et un peu angoissant, je ne saurais dire pourquoi. Le gris, les visages sans traits, peut-être le côté "robot", ou la déshumanisation du corps, je ne sais pas.
@Olivier
Ah bon ? Céline Dion avait une robe de chaînes signée Alexander Mac Queen ? Je ne savais pas... je fréquente très peu cette dame. Bien à vous.
@Marilou
Oui, le côté angoissant ne vous a pas échappé. Mac Queen, un couturier de haut niveau un peu trop torturé, un créateur très bad boy aussi. Il est vrai que quelque chose de déshumanisé émane de certaines pièces en même temps qu'un goût pour le baroque. La video joue aussi avec l'alchimie "souffrance dans la beauté/beauté dans la souffrance". Alexander Mac Queen s'est donné la mort l'an dernier....Bien à vous chère Marilou.
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