mardi 28 août 2012

cagoulées de rose

Cela a commencé comme ça dans une église de Moscou le 21 février 2012 :


 
 

Puis, trois des chanteuses du collectif Pussy Riot,( Пусси Райот ) :  Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans ont été arrêtées, jugées et condamnées le 17 août dernier à deux ans de camp pour cette "prière " anti-Poutine dans l'église du Christ-Saint-Sauveur de Moscou.

 
L'Eglise orthodoxe à travers les paroles du patriarche Kirill et de son porte-parole Tchapline les a accusées avec des mots d'un autre temps, d'un autre monde : "sacrilège,  délit de blasphème pire qu'un meurtre".
 
Nadejda Tolokonnikova
 
 
 
 
Maria Alekhina
 
Yekaterina Samutsevich





Les deux autres chanteuses recherchées par la police russe ont quitté le pays.


Dans un commentaire à un mur ami sur facebook, j'avais écrit il y a quelques temps :
 "Nous sommes toutes des Pussy Riot!"
 
Depuis, le magazine "Elle" a titré : "Toutes des Pussy Riot"et Libé : "Nous sommes tous des Pussy Riot". Personellement, je tiens à ma déclaration initiale : 
 
"Nous sommes toutes des Pussy Riot !"
 
Et si pour une fois, on laissait faire l'accord grammatical du féminin qui l'emporterait sur le masculin ?
 
Les chanteurs de la scène française se sont fait bien discrets sur cette affaire... torpeur estivale ?
Enfin, Jeanne Chéral a brisé le silence. 

3 commentaires:

Olivier a dit…

Fabius a estimé que la sanction était exagérée, laissant entendre que sanction il devait y avoir. Depuis d'autres membres du groupe sont inquiétéEs et ruisquent d'être poursuivies.
Olivier

Olivier a dit…

Fabius a estimé que la sanction était exagérée, avalisant par là le fait qu'il devait y avoir sanction. Depuis, d'autres membres des Pussy Riot sont inquiétées.
Olivier

alluria a dit…

Fabius et ses aveuglés de rose. Il ne faut pas trop compter sur leur humanisme d'opérette!Les indigents !