jeudi 30 avril 2009

Qui êtes-vous Polly Maggoo ?


A l'occasion du biopic sur Coco Chanel, le magazine "Vogue" du mois de mai consacre un excellent article au reflet de l'univers de la mode à travers les fictions filmées. Depuis le très rétro "Falbalas" en 1944, jusqu'au tout récent "Le diable s'habille en Prada", 2006, les films utilisent le milieu de la haute couture comme décor de l'intrigue. Polly Magoo, film sorti en 1966 est une satire de celui-ci. Depuis plus de quarante ans, la photographie, le graphisme et l'image sont toujours aussi percutants.
1966 : les filles découvraient en France, Courrèges et Paco Rabanne qui rivetait ses créations métalliques sur le corps de mannequins. En Angleterre, Mary Quant avait établi le règne de la minijupe...et c'était contagieux ! Les grandes adolescentes un peu empruntées en kilt et en chaussetttes découvraient le bonheur d'avoir des jambes. Longues et fines !




"La mode vue par la fiction, c'est de la réalité aménagée où tout peut-être exagéré sans conséquence. Le milieu de la mode se prête à cela comme aucun autre milieu. Le glamour, la sauvagerie, le matérialisme, le génie et la bêtise s'y cotoient et et se fondent en une pluie de phrases cultes et folles, des dialogues de films incomparables." Loïc Prigent , Virginie Apiou : Vogue, mai 2009.
aluria mode haute couture polly maggoo
J'aime ! Quelques images très Pop Art pour continuer... Elles sont extraites du film.






2 commentaires:

Pinupmania a dit…

Bienvenue à Alluria dans la blogosphère...
Vous citez la très belle année 66 avec le règne de la minijupe, le bonheur des adolescentes de "découvrir" leurs longues jambes fines. C'est aussi à mon grand regret le triomphe du "pantyhose" ou collant. Les bas Dimanche deviennent les collants Dim à 5 francs dès 1965.
Chesterfield confie à Aslan, illustrateur de pinups très dénudées la ligne de sa marque de collants. Seule, la marque Doré-Doré, s'intéresse aux irréductibles partisans du bas en lançant les bas up "Sébastienne" ( Ses bas se tiennent ). Heureusement. Quand aux grands couturiers, ils rivalisent d'imagination pour créer des modèles de cuissardes, pour cacher cette zone des cuisses si suggestive, dévoilée par les vents fripons...

alluria a dit…

Oui mais...
Le collant a été franchement émancipateur pour les jeunes filles harnachées de porte- jarretelles dès qu'elles voulaient s'habiller chic. Quoi ? c'est ça, être une fille ? Subir ces horribles machins et continuer à courir, danser ? Quant aux bas censés tenir tout seuls... et bien, je serai sobre en disant que la tenue "up" n'était pas garantie... scènes d'humiliations publiques en forme de bas tirebouchonnant sur la cheville sans y avoir été invités... de quoi rentrer dans ses bons vieux jean et se la jouer Birkin.
Enfin, pour vous, cher Pinupmania, une vidéo culte sur les plus célèbres cuissardes de l'époque,dans mon prochain post, c'est promis