mercredi 9 septembre 2009

Les chats aiment la peinture

Cet après midi, pas de blog, un peu de lecture et... Tiens, pourquoi pas commencer une peinture pour me détendre un peu ? Je me sens l'âme créative.
Evidemment Foujita a vivement apprécié cette idée :

Là, j'ai terminé pour aujourd'hui, on verra plus tard pour les contours à l'encre... Et un chat ne comprend pas qu'il faut que ça sèche !


L'oeil de l'experte !
Avis mitigé : "Mouais un peu terne, ton truc !"

Moi : "Ben oui, mais c'est gris exprès, c'est censé représenter un chaos d'églises en ruines !"

"L'ensemble mériterait un peu de couleur.... si j'osais... !"


" Et Zou ! Tu ne vas pas le regretter, je me lance !"


Bon, ma peinture sèche doucement à l'abri des velleités créatrices de la chatte. Elle mérite d'être reprise au porte-plume, mais sans patte féline pour m'aider !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Trop craquantes ces histoires de Foujita, on en redemande !
La guêpe

alluria a dit…

Merci, Foujita fait partie de ma vie, elle m'accompagne dans mes tentatives. Aujourd'hui, je m'essayais à la peinture.... Je ne suis pas une artiste, et heureusement que Foujita est là pour me le rappeler si besoin était, mais je le sais.

Pinupmania a dit…

Je suis jaloux ! Cette Foujita je la connais un peu. Et elle me boude. Je connais ses goûts sûrs Escarpins, lingerie ou art, rienne lui échappe. Je n'ai pas votre talent, c'est évident. Aujourd'hui, elle est restée près de l'artiste. J'ai vu. J'aimerais vous dire que j'aime beaucoup. C'est vous. Tellement vous et seulement vous.
J'ai été indiscret, je me suis attardé sur l'univers, les constructions et déconstructions. Vous parliez de couleurs et je pensais à ces grisailles merveilleuses au dos des tryptiques du XVI ème. Vous souvenez-vous de celle au dos du J. Bosch, à Lisbonne ? Et puis cette autre à Vienne ?
Bien à vous

alluria a dit…

C'est vrai que, pour la couleur, j'ai pensé à toutes ces grisailles découvertes ensemble qui ne "méritaient" pas la face offerte des tableaux mais le dos, la face cachée. Cette idée-là me plaît : la face cachée. Je pense avoir ce talent-là, à défaut d'un autre et si c'en est un , d'être cachée, et révélée aux seuls qui savent. Une certaine idée du confidentiel qui se dérobe aux regards de ceux qui se préfèrent aveuglés. Je me souviens de l'éblouissement de Bosch à Lisbonne et de la fraîcheur apaisante des cimaises de Vienne. Bien à vous