On reste en Italie... avec Nanni Moretti et Leonard Cohen.
Un pasticcere trotskista !
Ce qui est bien avec Nanni Moretti, c'est que je comprendrais presque l'italien. Quelle exubérance ! L'art de délirer avec intelligence tout en posant les bonnes questions. L'art du dérisoire aussi.
Vous avez remarqué la scène à l'arrêt au feu rouge et son discours infligé au minet en Mercedes rouge sur sa méfiance de la majorité (bien pensante !) et son penchant pour les minorités ? Et puis, sa dégaine, son casque, sa vespa dans les "vraies" rues de Rome pour les "vrais" Romains, moi, ça me parle... C'est un peu comme quand on se perd dans cette ville aux multiples identités.
Loin, très loin des miasmes de Berlusconi !
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2 commentaires:
Nanni Moretti, c'est à la fois jubilatoire, drôle car très juste et percutant, mais aussi un peu désespéré. Et quel talent de cinéaste et d'acteur !
Bien à vous
Et bien oui, ce petit sentiment qui s'insinue dans nos vies et qui nous égratigne un peu trop souvent. On aimerait faire, on aimerait dire... Et puis, on se résigne juste un peu pour survivre, parce que, hein ! A ce compte-là, il faudrait partir en guerre plus souvent qu'à notre tour. Et on a surtout envie de paix.
Le désespoir.
Alors, on écrit des films, on réalise des photos, on peint, on écrit... On fait des blogs... Tout ce qui ressemble à de la création même si on n'est pas tous des génies. On essaie l'élégance du désespoir.
Je suis d'accord avec vous, nanni Moretti, c'est jubilatoire !
Bien à vous.
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